Quel Psychologue parmi tous les psychologues à Carquefou?

Je m’appelle Stéphane BRUNEL , je suis psychologue et hypnothérapeute à Carquefou. Depuis plus de 15 ans, je pratique les thérapies brèves et l’hypnose. J’ai d’abord exercé à Saint julien de Concelles avant de m’installer à Carquefou. J’adore mon métier de psychologue et d’hypnothérapeute, c’est une passion avant d’être un métier. Chaque consultation est l’occasion d’une rencontre et d’un enrichissement mutuel. Tout les jours je constate que beaucoup de personnes qui consultent, ne savent pas ou ont une mauvaise connaissance de la façon de travailler du psychologue qu’elles choisissent. Pourtant, ce point est important, il peut-être la source d’incompréhensions, de déceptions et amener la personne à penser  » c’est un bon ou un mauvais psychologue » alors que c’est tout simplement sa pratique qui ne convient pas. C’est pourquoi j’ai eu envie d’écrire cet article pour expliquer ma façon de travailler et permettre à ceux qui cherchent un psychologue ,de mieux choisir celui qui va les accompagner. Dans ce court essai, j’explique les principales différences entre la psychanalyse et les thérapies brèves. Ces deux courants regroupent la très grande majorité des pratiques professionnelles.

Quelles sont les différences entre psychanalyse et thérapies brèves?

La Psychanalyse est née avec S.Freud au XIX siècle. Elle utilise la technique de « la libre association » (laisser la personne dire ce qui lui vient à l’esprit sans intervenir) pour explorer les processus inconscients. Les symptômes, les actes manqués, les rêves etc. sont les manifestations de cet inconscient. La théorie psychanalytique s’est construite autour de grandes notions comme : La sexualité, le complexe d’Œdipe, le refoulement, le transfert et contre transfert etc. Le conflit psychique ( que l’ont peut résumer comme le conflit entre nos pulsions inconscientes et les interdits) est au centre de la théorie psychanalytique. La psychanalyse essaye de construire une théorie globale du fonctionnement de la personne humaine. La relation de la personne à elle-même, aux autres et au monde est fondée sur le conflit. Pendant toute la durée de son introspection, la personne est seule avec elle-même. C’est dans cette solitude qu’elle va rechercher dans son passé l’origine de ses difficultés. La compréhension devient le moteur du changement. Dans ce travail, le psychanalyste doit intervenir le moins possible, il doit devenir un miroir où le patient va se découvrir, « du silence va surgir la lumière » pourrait ‘on dire. En théorie le psychanalyste ou le psychologue va souvent rester silencieux pendant les séances, ce silence est parfois mal vécu pour les personnes non averties alors que pour le thérapeute, il permet de créer une tension qui sera va le moteur du changement.

Les thérapies brèves sont nées après guerre à Palo Alto dans la baie de San Francisco . Le groupe de Palo Alto ( Gregory Bateson, Donald D, John Weakland, Jay Haley etc.) qui deviendra l’école de Palo Alto, entretient des liens étroits avec Milton Erickson. Depuis cette période, en raison de leur efficacité , les thérapies brèves n’ont jamais cessé de s’enrichir et de se développer. Que veut dire « brièveté« ? La brièveté ce n’est pas forcément un nombre réduit de séances. La brièveté est fonction de l’objectif qui est défini au départ entre le thérapeute et le patient. C’est pourquoi on parle de thérapies « focalisées » « ciblées « stratégiques ». La brièveté n’est pas un but, c’est le soulagement du patient qui détermine le nombre et le rythme des séances. A l’inverse de la psychanalyse, dans les thérapies brèves, c’est la relation « à soi, aux autres, au monde » et non le conflit qui en est l’ADN. Ce sont des thérapies « humanistes ». Elles reposent sur l’idée que la personne « se sent bien » quand elle est dans une relation « sécure » . Une relation, respectueuse et bienveillante où la personne peut-être elle-même, une relation où elle peut-être en désaccord avec son interlocuteur, faire des choix différents, sans que cela affecte la relation. Dans les thérapies brèves, le thérapeute a un rôle actif, ce sont les échanges entre lui et le patient qui vont mettre en mouvement le changement. L’approche est concrète et débute par un questionnement: Quel est le problème? Qui a le problème ? (cette question peut paraître absurde, mais parfois, la difficulté à l’origine de la consultation appartient à quelqu’un d’autre ex: « la personne avec qui je vie voudrait que je parle plus, que je sois plus démonstratif alors que c’est ma façon d’être ». Qui des deux souffre du manque de communication du manque d’affection?). Quelle est la demande du patient ? A quoi la personne va percevoir que sa difficulté a disparu? quel est le degré de motivation de la personne pour résoudre son problème? Qu’est-ce qu’elle est prête à faire ou à ne pas faire ? etc. Ces questions vont guider le psychologue dans son travail et l’aider à proposer des « actions » pour avancer vers l’objectif du patient. La motivation et l’action sont les moteurs du changement. Le psychologue devient un acteur dans le processus de changement et non un miroir comme dans la cure psychanalytique.

Stéphane BRUNEL Psychologue et Hypnothérapeute à Carquefou